Avec la série des « intuition » , Mpcem s’interroge sur la perception de l’instant.
Notre vie intérieure, dès lors que nous voulons la saisir dans sa spécificité, sa singularité, n’est pas marquée par de la durée mais des instants qui se succèdent et nous façonnent continuellement. On se souvient d’avoir été et non pas d’avoir duré.
Capter ces instants, ces reliefs hors du mur qui nous reconduisent à la vision des choses mêmes, ce monde autour de nous, le monde qui nous regarde.
Devant nos yeux ces structures deviennent signes, un sens immanent, une apparition de soi à soi, une esthétique de la subjectivité qui cherche l’intuition et non l’objet structuré.
Les structures n’apparaissent pas comme un étant (une chose qui est) mais comme un événement (une chose qui se passe), de cette image découle l’idée de l’effet ; là où il y a Intuition, on en ressent un effet.
Ces évènements deviennent sens lorsqu’ils nous apparaissent comme la réalisation ou l’expression d’une visée unique ; des perceptions , en même temps qu’ils sont dévoilements .
Chaque structure à sa valeur autonome et auto-significative des formes avec l’application de toutes les ressources de la « gestalt », poussant vers une familiarité intérieure ; Comprendre c’est prendre ensemble
Les Intuition s’adressent à l’esprit et non pas aux yeux, c’est un langage immédiat , c’est une mise en parenthèse du sens pour ne figer que l’instant et libérer nos sonorités intérieures .